Histoire & personnages

Personnages

Quelle est l’origine du nom Orvault ?

Apparu sur le cartulaire de Redon en 843, le mot « Ormedo » a longtemps été considéré comme la forme initiale de l’actuel nom d’Orvault. En fait, il pourrait s’agir d’un mot que le hasard aurait fait naître d’une erreur de transcription par un scribe.

On retrouve d’anciens noms d’Orvault au XIIe siècle avec Orsvaldum puis au XIIIe avec Aurea Vallis, à traduire par Vallée d’Or ou Val d’Or, très probablement en référence au tapis de jonquilles qui couvrait autrefois la vallée du Cens au printemps. Au fil des écritures et des siècles, le nom s’est transformé pour devenir ce qu’il est actuellement.

Orvault – XIXe / XXe Siècle

En 1850, le bourg compte 32 maisons numérotées abritant 150 habitants.

En 1850, le bourg compte 32 maisons numérotées abritant 150 habitants.

Jusqu’à la Première Guerre mondiale, Orvault est une commune essentiellement rurale, rythmée par les battages, la culture du lin et du blé noir.

Durant le 1er guerre mondiale 79 soldats orvaltais sont morts sur le champ de bataille et plusieurs des suites de cette guerre (maladies ou blessures).

Au début du XXe siècle, les routes ne sont pas encore goudronnées et c’est l’entreprise du père Bouvier qui assure le service des voyageurs entre Orvault et Nantes, avec des voitures à chevaux

Au début des années 1920, Alexandre Goupil aménage des lotissements dans un nouveau quartier : le Petit-Chantilly.

Durant le deuxième Guerre mondiale les Allemands occupent les principaux bâtiments d’Orvault (la mairie, la Grée, la Berthelotière, la Cholière et la Tour). Après les bombardements de Nantes, les 16 et 23 septembre 1943, près de 5 000 réfugiés viennent vivre à Orvault dans des conditions souvent difficiles.

Le développement de la commune s’accélère dans les années 1960, passant de 6592 habitats en 1962 à 17 609 en 1972.


Quelques personnalités marquantes :

Jean-Victor THARREAU – Général d’Empire – (1767 -1812)

Il fait partie des 660 personnalités à avoir son nom gravé sur l’Arc de Triomphe à Paris. Le Général Tharreau qui s’est illustré sous la Révolution et sous l’Empire a vécu à Orvault, dans une propriété à Plaisance.

Né le 15 janvier 1767, dans le Maine et Loire, Jean Victor Tharreau devient adjudant major au 2e bataillon des volontaires de Mayenne. Le 21 décembre 1808, il est fait baron de l’Empire, général de division.
En 1810 – Voulant se rapprocher de ses frères et soeurs installés à Nantes,  Jean Victor Tharreau achète la propriété de Plaisance (détruite depuis), près du chêne vert, route de Vannes. Il y habite avec sa femme Marguerite Charlotte Martin.
Participant aux grandes campagnes napoléoniennes (Essling, Wagram…), il est blessé en Westphalie et meurt le 26 septembre 1812. Son coeur est enterré avec sa femme au cimetière d’Orvault.

Toussaint DENIAUD (1847 – 1881)

Toussaint Deniaud est un prêtre fondateur de l’actuelle chrétienté du Burundi. Né en 1847, au village de la Cholière, il fut missionnaire au Bénin, en Afrique du Sud, puis dans la région du lac Tanganyika en plein cœur de l’Afrique ou il meurt à 34 ans, victime d’une escarmouche.

Stéphane Leduc (1853 – 1939)

Né à Nantes en 1853, Stéphane Leduc passe son enfance à Orvault. Après des études de médecine, il découvre la cause de l’épidémie de choléra qui ravage Nantes en 1884 et enraye l’épidémie de fièvre typhoïde en 1888. Membre de la municipalité de Nantes de 1892 à 1896, il se consacre à l’assainissement de la Ville. Il décède en 1939 à son domicile quai Malakoff.

Claude -Antoine Peccot (1856 – 1876)

Claude Antoine Péccot né à Auteuil en 1856, vient habiter orvault en 1870 pour échapper à la guerre. A 19 ans, il est licencié es-Sciences et suit à la Sorbonne les cours de mathématiques transcendantes. Il décède à 20 ans. Sa marraine Claudine Lafont commande un mausolée (édifice hexagonal) en son honneur visible au Bas-Cormier.

Donatien Tendron (1873-1923)

Donatien Tendron est né à Orvault le 24 novembre en 1873. Mobilisé durant la Guerre 1914-1918, il devient adjudant dans le 137e régiment en 1915. Durant toute la guerre il entretient une correspondance avec sa famille et note scrupuleusement son quotidien. Ces documents cartes postales et carnet sont conservées aux Archives Municipales. Revenu à Orvault en 1918, il est chargé d’élever le Monument aux Morts pour la France. Donatien meurt en 1923 des suites de maladies développées pendant la guerre.

Alexandre Goupil (1875 – 1928)

Alexandre Goupil arrive à Orvault en 1922. Il achète des terrains et aménage un lotissement. Passionné par le champ de course et les chevaux, il nommera ce quartier le Petit-Chantilly, et certaines rues “Auteuil”, “Vincennes”, “Enghein”, “Maison-Laffite”… Il décède à Saint-Etienne de Montluc en 1928, une stèle sur la place d’Auteuil lui rend hommage

Hubert De La Brosse (1893-1967)

Né au château de la Grée, Hubert de la Brosse fait carrière dans l’armée. Chevalier de la légion d’honneur, il sera maire à Orvault durant 14 ans.

Marcel Deniau (1896-1975)

La rue Marcel Deniau, qui mène à la maison de la carrière, au Bourg, rend hommage à Marcel Deniau, un homme, maire pendant 7 ans, qui a contribué à l’urbanisation de notre ville. Comptable de métier, et directeur de la Minoterie, rue de la Fabrique, Marcel Deniau s’investira toute sa vie pour la commune d’Orvault. Devenu maire en 1967, il œuvre à l’aménagement de la commune : ZAC du Bois – Raguenet et de la Bugallière, groupes scolaires de la Bugallière et du Vieux-Chêne, office municipal des restaurants d’enfants d’Orvault (OMRE), transports en commun au Bourg et à la Bugallière. Il décède en 1975.

Robert Le Ricolais (1894 – 1977)

Après la 1ere guerre mondiale, Robert le Ricolais et sa femme “Marguerite” une artiste parisienne, fréquentent les artistes à Montmartre.

Diplômé de mathématique et physique, il suit également des cours de peinture à l’académie « Colarossi » et à l’académie de « La Grande Chaumière ». Passionné pour l’étude des matériaux et l’architecture, il travaille pour la société « Air liquide », à Nantes et cotoie la vie culturelle Nantaise, René Guy Cadou, Stéphane Chiffoleau et Delanoë.

En 1943, Nantes est bombardée. Robert et Marguerite se réfugient à Orvault. Puis il part aux état-unis, ou il approfondit ses recherches sur les effets de pression, sur les structures dans l’espace. Après des années de recherche et de nombreux brevets, Malraux lui remet le Grand Prix du Cercle des Etudes Architecturales de France : “Robert le Ricolais est le père des structures spatiales et ses idées ont influencé les plus grands architectes”.

En 1974, Le Ricolais succède à Louis Kahn, à la tête de la très prestigieuse chaire d’architecture Paul Philippe Cret jusqu’à sa mort en 1977.

Marguerite Le Ricolais (1895 – 1981)

Marguerite était la femme de Robert Le Ricolais (inventeur) qui fit carrière aux Etats-Unis. Mais pour les orvaltais, elle était surtout une peintre de grand talent qui côtoya les plus grands artistes de Montmartre et de Montparnasse.

René Félicien Terrière (1905 – 1944)

René Terrière habite Nantes. Dès l’automne 1940, il intègre le groupe Hévin, qui collecte des renseignements,
héberge et évacue vers l’Angleterre des militaires britanniques. Puis il intègre le mouvement Front National de Lutte pour la Libération et l’Indépendance de la France et le mouvement Libération Nord. Fin 1942 il est responsable départemental du mouvement Résistance.
René Terrière alias Xavier Dick est alors désigné comme chargé du service de renseignements lors de la réorganisation de l’A.S. (L’Armée Secrète, à la base de la formation des Forces Françaises de l’Intérieur « FFI »).

Le 21 juillet 1944 il est arrêté à Orvault par la Gestapo et conduit au siège de la Gestapo de Nantes, puis d’Angers où il sera interrogé et torturé.
Le 6 août 1944 il est envoyé, dans des conditions épouvantable à Belfort. Il sera déporté de Belfort le 29 août 1944 (liste I.267) vers Neuengamme (N° matricule : 43862) le 01 septembre 1944, puis transféré à Wilhelmshaven ou il mourra le 28 novembre 1944. Il sera Médaillé de la Résistance à titre posthume

Emile Gibier (1922-1980)

Jeune journaliste au quotidien “la Résistance de l’Ouest” (devenu par la suite Presse-Océan) en 1953, Emile Gibier découvre les difficultés du quartier du petit-Chantilly ou il habite, il décide alors de s’investir pour moderniser le quartier : construction de l’école du petit-chantilly rue des Pins, travaux de voirie, construction du foyer des Cheveux blancs, route de la Garenne…

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