Le Château de la Gobinière, histoire

Le château de la Gobinière est l’un des plus beaux de la ville. Il accueille aujourd’hui les services municipaux des sports, de la culture, ainsi que plusieurs magnifiques expositions temporaires que nous vous invitons à visiter.


1872 – Joseph Vincent, propriétaire d’un ensemble de tanneries quai de Versailles, à Nantes, décide de construire sa résidence secondaire à la Gobinière. A cette époque, la Gobinière représente une superficie de plus de 106 ha et s’étend de la route de Rennes à la route de Vannes. La résidence secondaire voulue par Joseph Vincent sera un château avec des tourelles.

1878 – Le château est totalement achevé. Au rez-de-chaussée, se trouvent le grand salon, le salon de musique et la salle à manger. Les chambres occupent le 1er étage. Au 2ème étage se situent la bibliothèque et les chambres des domestiques. Quant au sous-sol, il abrite les cuisines et la laiterie.

1886 – Joseph Vincent décède. Ses deux fils Léon et Félix, se partagent la propriété mais au décès de son frère, Félix devient seul propriétaire du château qu’il transforme en résidence principale.

1891 – 21 personnes habitent au château : Félix Vincent, sa femme Marie-Désirée, leurs 6 enfants (5 filles et 1 garçon) et des employés de maison (bonne d’enfant, chambrière, cuisinière, institutrice, cocher et jardiniers). De 1902 à 1912, les enfants se marient au château.

1913 – Le 22 septembre, pratiquement aveugle, Félix sénior décède au château. Son fils, Félix junior, prend la relève et réside au château avec sa femme Juliette. Le couple n’aura pas d’enfants.

1923 – Le train de vie et les charges d’entretien de la Gobinière contraignent Félix Vincent fils à vendre le château. Les Sœurs Dominicaines Contemplatives achètent le site et le transforment en cloître. Une chapelle est alors aménagée au rez-de-chaussée du château.

1926 – Le recensement note la présence de 35 sœurs et d’un aumônier.

Les soeurs Dominicaines dont certaines sont de nationalité belge et hollandaise mènent une vie religieuse rythmée par les offices religieux. Certaines décèdent au château et un cimetière dont subsiste une croix, est aménagé dans le parc.

1951 – Les Dominicaines cèdent la Gobinière aux religieuses de la Retraite. C’est la fondation de la maison Massabielle. Sous cette nouvelle dénomination, la Gobinière devient un lieu de recueillement et de silence spécialement destiné aux journées de récollection et de retraite spirituelle. D’importants travaux sont entrepris : installation de l’eau courante, du tout à l’égout, du chauffage, du gaz, révision des réseaux électriques.

1953 – La capacité d’accueil du château est portée à 40 chambres avec la création de lucarnes sur la toiture et en 1960, création de la salle du parc (au 1er plan ci-dessous).

1976 – Le château devient propriété de la Ville. Dès son acquisition, le site se voit assigner l’action culturelle pour vocation dominante. L’école de musique occupe le rez-de-chaussée.

1984 – Travaux de restauration entrepris par la ville dont un ravalement de la façade.

1987 – Le jeudi 8 janvier à 17h30, un incendie se déclare dans la charpente. Très vite, la toiture et le dernier étage sont ravagés par le feu.

Au lendemain de l’incendie

1988 – La toiture est rapidement refaite

1995 – De nouveaux travaux de restauration s’achèvent. Le rez-de-chaussée est transformé en salle d’exposition et la Direction des affaires culturelles, du sport et des équipements s’installe au 1er étage, dans des bureaux.

Aujourd’hui, le site est reconnu dans la métropole nantaise comme un lieu culturel à part entière avec un théâtre aménagé dans les anciennes écuries, des salles d’expo dans le château et dans la serre, une école de musique, des oeuvres d’art disséminées dans le parc et dans un ancien hangar un atelier de peinture pour la pratique amateure. Une guinguette installée l’été apporte sa touche de convivialité.

Photo Adrien Pasquier

Localisation :
37 Avenue de la Ferrière,
44700 Orvault

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