Véronique, âgée de 66 ans, s’est « toujours sentie concernée par l’environnement, d’autant plus ces derniers temps avec le réchauffement climatique ». Convaincue que chacun et chacune peut agir à sa petite échelle, elle le prouve au quotidien en adoptant des gestes simples : elle récupère l’eau de pluie pour son jardin et l’eau de sa douche qui a fuité, elle met un couvercle sur sa casserole lorsqu’elle fait chauffer son eau… « Souvent, les gens me disent que ces gestes sont minimes, que ce devrait plutôt être aux grandes entreprises de les mettre en place, mais, moi, je ne peux pas être là, les bras croisés, et me cacher derrière ces arguments ! »
Souhaitant aller plus loin, cette jeune retraitée s’est portée volontaire pour devenir membre du Conseil de la transition écologique (CTE), une instance participative qui épaule la ville en matière de transition écologique. « Ça m’a doublement intéressée car cela venait du conseil municipal. J’y voyais l’opportunité de rejoindre d’autres gens qui partagent mes idées. Être membre confirme et nourrit notre appétence pour la transition écologique. On apprend des choses qu’on ne savait pas, on approfondit nos connaissances et cela ne fait que renforcer positivement notre intérêt et notre préoccupation pour le sujet. »
À partir d’une thématique ou d’une action priorisée, « nous réfléchissons tous ensemble, toujours dans la bienveillance, pour faire émerger de nouveaux projets. Siéger au sein du CTE est un défi agréable puisque nous contribuons à l’opérationnalité des engagements municipaux issus du label Territoire Engagé pour la Transition Écologique. Nous partageons nos avis, notre expérience, nous accompagnons les élu·es, nous avons l’opportunité d’assister à des conférences… Nous ne sommes pas seulement dans une démarche d’observation, mais bien de participation et c’est ce que j’apprécie. De plus, l’ambiance est très conviviale, je covoiture même avec deux voisines ! ».