La Ville d’Orvault a organisé trois cérémonies de vœux cette semaine à L’Odyssée. La première, lundi 6 janvier, était destinée aux agents municipaux, la seconde, mardi 7, aux personnalités locales représentant les institutions, les collectivités et les secteurs associatifs ou économiques, et la troisième, mercredi 8, était ouverte à l’ensemble de la population.
A chaque fois, que ce soit à travers les décors, les vidéos projetées ou les discours et interventions, ce fut l’occasion d’évoquer les enjeux liés à l’alimentation et la façon dont Orvault relève ce défi ! La création en début d’année de la ferme municipale, de jardins partagés, la labellisation Mon Resto responsable et l’augmentation de la part du bio dans les cantines scolaires, illustrent, entre autres actions, l’engagement de la municipalité.
Le sujet a été particulièrement développé mercredi par Marie-Monique Robin, réalisatrice et écrivaine, lauréate du prix Albert-Londres et du prix Rachel-Carson, mais aussi par le maire, Jean-Sébastien Guitton, qui a rappelé la nécessité d’adapter dès maintenant le territoire au changement climatique.
En plus de ces efforts pour une alimentation saine, durable et accessible, il a cité la renaturation des cours d’écoles, les plantations, l’installation à venir de nombreux panneaux photovoltaïques ou les aménagements pour des mobilités durables et apaisées. Le maire a également détaillé les projets d’aménagements en cours, au Bourg, sur la friche Alcatel ou les équipements en chantiers comme la future école Simone-Veil et les locaux associatifs Maurice-Poujade, quartier Praudière.
Insistant sur les valeurs fondamentales de respect et de laïcité, Jean-Sébastien Guitton a informé de la prise de fonction de 4 nouveaux policiers municipaux et de la diminution du nombre de cambriolages, après être revenu sur différents projets qui renforcent la solidarité, notamment envers les seniors, et le lien social à travers la culture et le sport : « Chaque choix est une graine que l’on sème dans le jardin de notre vie ».
Marie-Monique Robin a quant à elle entraîné le public dans un voyage temporel, en invitant à imaginer à quoi ressemblerait Orvault dans 20 ans et dans un monde qui aurait accompli une transition écologique vertueuse. Rêve ou possibilité ? Elle a tranché : “Il est trop tard pour être pessimiste !”
Mardi, en dehors des remerciements adressés par l’ensemble de la salle à tous les élus et à toutes les élues du conseil municipal et du conseil communal des jeunes, plusieurs personnalités du monde associatif orvaltais ont été distinguées, recevant chacune une médaille de la Ville.
- Jacques Bréheret : avec un collectif d’amis et des membres de sa famille, il a agi en coopération avec la Mairie pour préparer l’arrivée de réfugiés Ukrainiens et les accueillir dans les bâtiments du Petit Raffuneau, dans le Bourg. Il est aussi le président de l’association « les petits papiers d’Orvault », qui réalise des collectes de papier, tri et valorisation pour financer des actions dans l’humanitaire, la santé, le social…
- Jeannine Cauderlier : animatrice pastorale au sein de la paroisse d’Orvault, accompagnatrice fédérale en monde ouvrier dans un mouvement d’éducation populaire pour enfants, médiatrice sociale au centre socioculturel de Plaisance, elle a travaillé à la mairie jusqu’à sa retraite en 2020. Elle est toujours investie aujourd’hui dans plusieurs associations de solidarité, comme Partage Solidarité Orvault, Constellation, une association qui permet aux enfants de tous pays de découvrir autre chose que leur quotidien à travers la peinture, et au soutien à des religieuses du Burkina Faso.
- Yves Prual : il a créé les Matous en 1979, un groupe de 7 musiciens qui a pour but de renforcer des liens entre les différentes générations, qu’on retrouve régulièrement avec la FabRic dans le Bourg le dimanche matin. En 1980, il a lancé le Centre d’Action Musicale, qui organise des concerts de musique « savante » (classique, jazz, etc.). Il a composé ou réalisé une quinzaine de disques et encadre le groupe « Arc en ciel » destiné aux personnes en précarité.
- Mireille Doussot : enseignante à l’école du Emile-Gibier de 1979 à 2003, elle a découvert la vie associative en 1971 au Foyer des jeunes du Petit-Chantilly. Présidente de l’Amicale Laïque du Petit Chantilly pendant de nombreuses années, elle a mis en place des animations « lire et faire lire » dans les écoles d’Orvault et, en 2003, alors à la retraite, créé le SEL « Les Rousinettes ». Toujours engagée pour l’éducation populaire, la reconnaissance des bénévoles et la force du collectif, elle est active dans le soutien et l’accompagnement des familles Roms et de leurs enfants.
- Jacques Gicqueau : facteur pendant 30 ans dont 25 dans le Bourg d’Orvault, il participe depuis 50 ans aux commémorations du 11-Novembre et 8-Mai en jouant de la trompette, ainsi qu’aux messes du dimanche à l’église Saint-Léger. Il a passé la main cette année. En 1974, il a impulsé la création du club de l’US Bugallière dont il a été le premier secrétaire pendant 3 ans. Il a été en même temps arbitre de football au niveau national en 1977, 3e, 2e et 1ère division : il a arbitré des équipes comme Brest ou Laval. Il est en outre correspondant de presse depuis 50 ans également.
Lundi, le maire, le conseiller municipal délégué aux ressources humaines et à l’administration, Jean-Yves Roux, ainsi que par le directeur général des services, François Bonneau, ont présenté leurs vœux au personnel de la mairie, avant de saluer celles et ceux qui arrivent ou partent à la retraite.
François Bonneau a rappelé que, malgré un contexte national et international marqué par les crises et l’incertitude, d’importants défis étaient à relever : le changement climatique, la précarité et l’isolement, la fracture numérique, le vieillissement de la population et le bouleversement des financements publics.
Jean-Yves Roux a insisté sur la « fierté d’être au service du public au travers de tous les métiers de la collectivité ».